Mes techniques de pêche à la mouche en rivière rapide

La pêche à la mouche sèche en rivière rapide demande une adaptation par rapport aux cours d’eau plus larges. En torrent de montagne, la gestuelle du lancer, mais aussi la conduite de la dérive et la composition du bas de ligne ont une importance majeure.

La pêche à la mouche sèche est probablement la technique la plus esthétique en rivière de montagne. Elle demande malgré tout un bagage minimal pour être capable d’analyser les postes et de choisir la technique de pêche adaptée.

Qu’est-ce qu’une rivière rapide ?

On désigne sous le nom de « rivière rapide », ou « eaux rapides », les torrents et rivières de montagne, généralement en tête de bassin. Ils se caractérisent par leur déclivité et leur dénivelé, qui génèrent des courants importants. Sans oublier les cascades, les rochers et la végétation qui constituent autant de difficultés à appréhender pour la pêche à la mouche en rivière rapide. Leurs accès sont souvent délicats, avec des secteurs de gorges, souvent encombrés, qui nécessitent un équipement adaptés pour assurer sa sécurité.

Truite fario capturée en pêche à la mouche en rivière rapide

Quel matériel pour la pêche à la mouche en rivière rapide ?

Le matériel de pêche à la mouche utilisé en rivière rapide va forcément dépendre de la technique pratiquée. Choisir sa canne et son moulinet mouche va forcément impliquer plusieurs paramètres. Un pêcheur disposant de plusieurs cannes pourra par exemple consacrer une canne à chaque type de pêche. Une canne de 10 ou 11 pieds sera efficace pour la pêche en nymphe. Une canne de 7,6 pieds excellera de son côté pour la pêche en sèche en torrent. Le choix d’une canne est toujours l’affaire d’un compromis (si ce n’est à l’achat, au moins sur celle à choisir le jour J). Pour les pêcheurs pratiquant principalement en rivière rapide, une canne de 10 pieds, soie de 3 à 5, sera le choix de la polyvalence, car elle permettra de pêcher à la fois en nymphe et en sèche.

Quelle mouche sèche en rivière rapide ?

Le choix de ses mouches sèches en rivière rapide est primordial. Les deux critères à privilégier dans le choix de vos mouches sont leur flottabilité et leur visibilité sur l’eau. Pour de plus amples détails, vous pouvez consulter l’article dédié ci-dessous.

Mes meilleures mouches sèches en eaux rapides (pêche à la mouche)

Mes meilleures mouches sèches en rivière rapide

Choisir et monter les mouches adaptées aux courants des torrents.

Pêche en rivière sauvage

Mes conseils en rivière sauvage

Comment aborder les conditions de pêche engagées

Les meilleurs postes pour la pêche à la mouche sèche en rivière rapide

La principale caractéristique des eaux rapides est la présence de courants très importants, générés par le dénivelé et les blocs présents dans la rivière. Ballotée par les courants, une mouche sèche aura donc une capacité à « être vue » et à « être gobée » par les poissons très limitée. La pêche à la mouche en rivière rapide privilégiera donc les zones calmes pour faire évoluer sa mouche.

Les zones à privilégier

  • Les sorties de courant : en aval des remous, la mouche se dégage de l’écume et profite du ralentissement du courant. C’est également bien souvent un secteur où se tiennent les truites, à l’affût de leurs proies.
  • Les contre-courants : souvent situés juste en aval des obstacles, ces zones de repos sont généralement assez calmes. La mouche pourra y évoluer plusieurs secondes, le temps d’être vue par le poisson.
  • Les zones de bordures : une zone privilégiée où les truites trouvent souvent un abri, sous les racines ou les pierres du bord. La touche y est souvent franche, le ralentissement du courant étant léger par rapport au flux principal.

A voir également pour bien comprendre la dynamique des postes en rivière rapide, l’article consacré aux meilleurs postes pour la pêche au toc.

Les postes à exploiter dans la pêche à la mouche en rivière rapide

Le dragage : l’ennemi n°1 du pêcheur à la mouche : 

L’action du courant sur la ligne, et notamment la soie, assez dense, a tendance à l’entraîner vers l’aval. Une fois la ligne tendue, la mouche, à l’extrémité, suit le mouvement, et se déplace rapidement sur le poste. C’est le fameux dragage, redouté des pêcheurs à la mouche, car annihilant alors tout espoir d’attraper le poisson.

Phase 1 : lancer et poser
Phase 1 : lancer et poser
Phase 2 : le courant emporte la soie
Phase 2 : le courant emporte la soie
Phase 3 : la mouche sort du poste
Phase 3 : la mouche sort du poste

Comment réduire le dragage de vos mouches ?

Quelques techniques de pêche à la mouche en rivière rapide permettent de limiter l’effet du dragage :

1) Allonger la pointe de votre bas de ligne

Une pointe courte sera d’autant plus rapide à subir les effets du dragage. A contrario, posée sur l’eau « en paquet », une pointe longue devra au préalable se déplier totalement avant d’être entraînée par le courant. La longueur de votre pointe devra être étudiée en fonction de plusieurs paramètres :

Votre niveau : plus la longueur bas de ligne + pointe est importante, plus votre lancer sera difficile à réaliser. Un débutant restera donc sur des longueurs modestes. Avec l’expérience, le pêcheur sera capable d’opérer de meilleurs lancers et d’allonger sa pointe.

La puissance du bas de ligne : la pointe n’est que l’élément final d’un ensemble : soie + bas de ligne + pointe. La longueur de la pointe devra donc être définie en fonction de la « puissance en amont ». Une soie puissante (4 à 5 en petite rivière) aura davantage la capacité à propulser un bas de ligne long qu’une soie légère (2 à 3). De la même manière, un bas de ligne puissant, avec des sections importantes en tête (50/100, 45/100, 40/100…) aura également la faculté de propulser, en aval, la pointe plus facilement. Attention toutefois, à conserver une bonne dégressivité sur les brins intermédiaires (30/100, 25/100, 20/100…) pour ne pas « casser » la dynamique de votre lancer. Au risque de voir votre pointe se poser systématiquement « en paquet ». Même si cet effet est parfois « souhaité » (voir plus bas), il faut veiller à ce qu’il ne soit pas « subi ».

En vidéo : comprendre le lancer et la dynamique de votre bas de ligne

Apprendre le lancer pêche à la mouche en cinq minutes chrono (vidéo)

Les bases du lancer mouche

La gestuelle décryptée, pour débuter le lancer mouche

Choisir sa soie et son bas de ligne pour la pêche à mouche

Choisir sa soie et son bas de ligne

Les points-clés pour choisir son bas de ligne

2) Réaliser des dérives canne haute

On l’a vu, le dragage est provoqué par l’effet du courant sur la partie de la ligne qui évolue sur l’eau. C’est spécialement le cas de la soie qui, par sa densité, sera emportée plus facilement encore que le bas de ligne ou la pointe, plus fins.

Une fois votre action de lancer effectuée, relever la canne, bras tendu en l’air, va avoir pour effet de « sortir » votre soie de l’eau, au moins en partie. Cette dérive bras tendu se rapproche d’ailleurs de la gestuelle utilisée dans la pêche de la nymphe au fil. Elle n’est possible qu’à courte distance (5 à 6 mètres maximum), ce qui est souvent le cas dans les rivières rapides. Attention, pour autant, à ne pas exercer d’action sur votre bas de ligne au passage, et provoquer un déplacement non naturel de votre mouche.

Position canne haute pour éviter le dragage (pêche à la mouche)

Les lancers de la pêche à la mouche en rivière rapide

Au-delà du montage et de la conduite de la dérive, la pêche en mouche sèche en rivière rapide requiert des techniques de lancer adaptées au type de poste. Il vous faudra éviter la végétation ou les rochers pour venir positionner précisément votre mouche dans une zone précise. Cette zone sera déterminée au préalable, en fonction des secteurs calmes, des courants, et de la dérive prévisible de votre mouche.

Les lancers traditionnels

En rivière rapide comme dans toute autre condition de pêche à la mouche, le pêcheur utilisera une vaste palette de lancers. Certains sont classiques, et sont couramment employés dans toutes les conditions. D’autres sont plus spécifiques, adaptés aux eaux rapides, et souvent moins utilisés sur les grandes rivières par exemple.

Le lancer mouche classique

C’est le lancer mouche traditionnel, caractéristique de la fameuse « pêche au fouet ». Outre son caractère très esthétique, ce lancer permet avant tout de lancer loin, et donc de pêcher, en toute discrétion, des postes éloignés. On l’utilisera donc en milieu ouvert, lorsque la végétation ne présente aucune gêne. En rivière rapide, c’est le lancer à privilégier sur les grandes vasques et sur les longs linéaires.

Le lancer en revers

Le lancer en revers possède les mêmes caractéristiques que le lancer classique, à ceci près qu’il est opéré de l’autre côté (en revers, comme au tennis). C’est en règle générale la configuration du terrain qui dicte l’utilisation de ce lancer, en lieu et place sur lancer classique. Lorsque le positionnement, ou la végétation, empêche l’utilisation du « coup droit », c’est bien souvent le revers qui va nous aider à lancer de manière efficace.

Lancer mouche traditionnel
Lancer mouche traditionnel
Lancer mouche en revers
Lancer mouche en revers

Le lancer horizontal (ou latéral)

Le lancer horizontal (on parle également de lancer latéral) n’est autre qu’un lancer « normal », avec une position de canne différente. Utilisable en coup droit (de préférence) ou en revers (plus délicat), le lancer horizontal est très utile pour réaliser des posers sous les branches basses, en bordure de rivière. On veillera à lui donner suffisamment d’énergie pour réaliser des aller-retours au ras de l’eau, avant de propulser la mouche à l’endroit désiré.
En petite rivière, ce lancer est très utile car il permet de pêcher sans réellement se soucier des branches qui traversent le cours d’eau. Dans cette situation, il est bien souvent délicat de lancer de manière classique, canne vers le haut, sans « accrocher » les branches hautes avec sa ligne. L’évolution basse permise par le lancer latéral règle ce problème.

Le lancer arbalète

Le lancer arbalète n’est pas un lancer fouetté. C’est mouche en main, en tendant la ligne et la canne tel un arc (ou une arbalète, d’où son nom) que l’on va produire l’énergie nécessaire au lancer. C’est un lancer utilisé lorsque tout autre lancer est impossible, lorsque les branches et les embâcles empêchent les lancers classiques. Certains affectionnent cette technique, d’autres la détestent. Mais reconnaissons-lui une excellente précision à faible / moyenne distance pour les pratiquants confirmés. On le pratiquera dès lors que le milieu est encombré, en petite rivière comme en rivière plus large.

Lancer horizontal sous les branches
Lancer horizontal sous les branches
Lancer arbalète
Lancer arbalète

Les lancers adaptés à la pêche à la mouche en rivière rapide

Outre les lancers « traditionnels », évoqués ci-dessus, d’autres techniques de lancer mouche vont être davantage adaptées aux rivières rapides.

Le lancer cloche / poser parachute

Le lancer cloche est un lancer mouche classique, à ceci près qu’il est destiné à poser la mouche « en paquet ». Comme évoqué plus haut, l’intérêt du poser en paquet est majeur en rivière rapide, pour limiter l’effet du dragage. La gestuelle est la même que celle du lancer classique, mais la position de la canne sera différente. Sur un lancer classique, par analogie avec les aiguilles d’une pendule, la position de la canne sera de 11h (position arrière) et 14h (position avant). Ces deux positions extrêmes aboutiront à un plan de lancer légèrement incliné vers l’avant. Pour réaliser un lancer cloche, la position sera décalée vers, l’arrière, avec une canne de 10h à 13h. Le plan de lancer induit sera alors plat, et même légèrement décalé en arrière.

Lors du poser, la hauteur plus importante de la mouche (par rapport à un lancer classique) impliquera une descente plus lente, plus longue, et en paquet, du bas de ligne et de la mouche.

Le lancer cloche (ou poser parachute) est intéressant pour la pêche à la mouche en rivière rapide pour limiter le dragage, spécialement lorsqu’on pêche une zone de calme derrière un courant plus fort. Il est également pratiqué en grande rivière, pour la pêche en nymphe, avec la fameuse « méthode Roncari » (car développée sur le Doubs par Marcel Roncari). Il est alors destiné à laisser à la nymphe davantage de temps pour descendre dans la couche d’eau.

Position de la canne lors du lancer mouche traditionnel
Position de la canne lors du lancer mouche traditionnel
Position de la canne lors du lancer cloche / poser parachute
Position de la canne lors du lancer cloche / poser parachute

Le lancer roulé

Le lancer roulé est une méthode de lancer qui s’impose lorsque l’action de lancer « vers l’arrière » ne peut être effectuée. C’est le cas lorsqu’on a un talus, de la végétation ou autre juste derrière le pêcheur. Cette situation n’est pas rare en petite rivière de montagne. Le lancer roulé est également très pratique à utiliser dans le cas d’une pêche 100% amont. La technique consiste, par un premier lancer (arbalète, au pire), à venir positionner la soie sur l’eau devant soi. Pour réaliser un lancer roulé, on va simplement relever doucement la canne à la verticale, à mesure que la soie, revient « dans nos pieds », par l’action du courant. Lorsque la canne atteint la verticale, on déclenche le lancer, simplement en propulsant d’une impulsion franche et rapide, la canne vers l’avant, directement de la position 12h à la position 15h. Cette action aura pour effet de créer une boucle dynamique dans la soie, qui va se propager jusqu’au bas de ligne et à la mouche.

Le lancer courbe

Le lancer courbe existe, et il serait dommage de ne pas le mentionner, même s’il est peu utilisé par les moucheurs. L’objectif du lancer courbe est d’aller poser sa mouche dans une zone inatteignable autrement. Sur un lancer classique (position 11h-14h), la boucle serrée formée par la soie génère un alignement parfait entre la pointe de la canne, la soie, le bas de ligne et la mouche. L’action du lancer courbe va avoir pour effet de dévier cet alignement, de décaler la pointe qui pourra venir se poser dans un renfoncement, par exemple. Cette technique peut également être utilisée pour « sortir » la soie sur l’eau de la veine de courant.
Pour obtenir cette déviation, le lanceur devra opérer deux actions : réaliser un lancer en position horizontale, d’une part, et « ouvrir » son lancer, d’autre part. Autrement dit, lancer avec une plus grande amplitude, en avant comme en arrière. L’effet de cette attitude, qui est en temps normal un défaut, va être d’élargir la boucle formée par la soie, pour former un 8. Grâce à cette trajectoire, on pourra réaliser le poser sur des zones désaxées par rapport à la normale, une fois que la mouche aura atteint sa position extrême vers l’avant.

Trajectoire de la soie lors d'un lancer mouche classique
Trajectoire de la soie lors d’un lancer mouche classique
Trajectoire de la soie lors d'un lancer courbe
Trajectoire de la soie lors d’un lancer courbe
Le lancer courbe en vidéo

Le lancer ou poser décalé

Le lancer décalé –on devrait plutôt parler de poser décalé— reprend en termes de gestuelle, les lancers classiques (coup droit ou revers). Ce n’est qu’au moment d’effectuer l’action de poser, en abaissant la canne, qu’intervient la spécificité. En temps normal, c’est en abaissant la canne dans l’axe (de la position 14h à la position 15h) que l’on réalise le poser. Dans le cas d’un poser décalé, ce geste va être effectué vers la droite ou vers la gauche, selon l’effet souhaité.

L’objectif du poser décalé et de positionner le bas de ligne et la soie dans une zone hors courant. On obtiendra toujours un alignement scion – soie – bas de ligne – mouche, mais la pointe décalée permettra de positionner cet alignement sur un calme plutôt que dans le courant.

Le poser décalé est une technique fréquente en grande rivière, notamment lorsqu’on pêche face à soi, perpendiculairement à la berge, pour pouvoir poser la soie en amont. Ainsi, elle ne « survolera » le poisson qu’après le passage de la mouche. Mais surtout, elle permettra à la mouche d’évoluer plus longtemps avant que n’intervienne le dragage. On l’associe souvent à une autre technique, appelée le mending. Cette dernière consiste à relever la canne et la soie, avant de la repositionner vers l’amont. En répétant l’opération deux ou trois fois, on permettra à la mouche de réaliser une dérive naturelle sur sa zone, tout en repositionnant la soie au fur et à mesure pur qu’elle ne génère aucun dragage. Classique en grande rivière, le mending trouve rapidement ses limites sur les petites rivières et les torrents rapides. Les courants forts impliquent en effet des dérives très rapides. Plutôt que d’opérer des actions de mending, la faible largeur de ces cours d’eau incitera plutôt le pêcheur à lever la canne pour sortir la soie de l’eau.

Le lancer total (TLT)

C’est à un pêcheur italien, Roberto Pagliola, que l’on doit, dans les années 1970, la technique de lancer total (tecnica di lancio totale, ou TLT). Révolutionnaire à plus d’un titre, cette technique met en œuvre des cannes courtes, de l’ordre de 7,6 pieds / soie 2-3, et une méthode de lancer à bien des égards différente de tous les lancers habituels de la pêche à la mouche. Elle se caractérise par un amortissement des temps d’arrêt avant-arrière, par une translation avant-arrière de l’épaule et du bras durant le lancer, et par un fouetté très énergique visant à conserver à la soie toute son énergie durant les faux-lancers. L’objectif du lancer total (on parle également de lancer angulaire) est de réaliser le poser de la mouche avant celui de la soie. Décédé en 2018, Roberto Pagriola a proposé, de son vivant, des stages de formation en France. Aujourd’hui, des stages sont proposés par la TLT Academy en Italie, et par l’association SIM Suisse en France.

Roberto Pragriola, créateur de la technique de lancer total (TLT)
Roberto Pragriola, créateur de la technique de lancer total (TLT)
Site internet de l’académie italienne de pêche à la mouche TLT
Site internet de l’école de pêche à la mouche SIM Suisse.

Le lancer direct

Pour ceux qui ne disposent pas d’une canne 7,6 pieds soie 2-3 adaptée au lancer total (TLT), il est possible d’utiliser une méthode inspirée de ce lancer total, qui se rapproche de celle employée dans la pêche en nymphe au fil avec les cannes 10 ou 11 pieds. C’est le cas, notamment, des pêcheurs qui recherchent la polyvalence de ce type de canne, qui permettra de pêcher à la fois en sèche, en nymphe à vue et en nymphe au fil.

Avec ce type de canne, il est possible de réaliser un « lancer direct », avec une mouche qui touchera l’eau avant la soie. Ce lancer sera réalisé à courte / moyenne distance, soit avec un angle vertical assez prononcé, favorisé par la longueur importante de la canne, soit par un lancer latéral très énergique. La longueur de soie est généralement réduite, ce qui l’apparente avec la technique du tenkara (canne mouche d’origine japonaise sans moulinet). Ce lancer est très énergique, et fait appel à un déplacement du scion sur une grande amplitude. Au-delà du mouvement du bras, c’est toute l’épaule qui accompagnera la translation de la canne. L’intérêt de cette technique est sa très grande précision, et l’absence quasi-totale de soie dans le courant, à l’issue du lancer.

 

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