Montage d’une pheasant tail pour la pêche en nymphe
Apprenez le montage de la fameuse pheasant tail, la nymphe que tout pêcheur au toc ou à la mouche se doit d’avoir dans sa boîte. Cette nymphe est l’une des plus efficaces pour la pêche en nymphe au toc, mais aussi pour la nymphe à vue ou la nymphe au fil avec une canne à mouche.
Pourquoi monter la nymphe pheasant tail ?
La pheasant tail est une nymphe historique dans la pêche à la mouche, puisqu’elle a été créé en 1958 par un monteur anglais, du nom de Franck Sawyer. C’est ce que l’on appelle une nymphe d’ensemble, ce qui signifie qu’elle n’imite pas un insecte précis, mais plutôt une famille plus large, celle des éphémères.
À l’état larvaire, ces éphémères sont les fameuses « pataches », ou « patraques ». Elles vivent sous les pierres des torrents et vont effectuer leur émergence, leur transformation, à partir du mois de mai généralement. Certaines espèces peuvent même commencer en mars – comme la fameuse march brown. Ces émergences peuvent durer jusqu’aux premiers froids de septembre-octobre.
Les matériaux pour le montage d’une nymphe pheasant tail
Les outils de montage (étaux, ciseaux, aiguille), présentés dans l’article « Quel matériel pour monter ses mouches de pêche ?« . Le montage d’une nymphe pheasant tail nécessite les matériaux suivants :
- Hameçon droits type Tiemco TMC 100 ou mieux TMC100 BL, sans ardillon, de taille 12 à 18, selon la taille souhaitée.
- Fil de montage 8/0 couleur olive
- Fibres de queue de faisan
- Herl de paon
- Fil de cuivre
- Vernis mouche
Le montage de la nymphe pheasant tail en 10 étapes
- Fixer l’hameçon sur l’étau
- Installer le fil de montage sur l’hameçon et procéder à des enroulements pour atteindre la courbure de l’hameçon
- Prélever quelques fibres de queue de faisan (trois à cinq) et les fixer pour créer les cerques de notre nymphe. La partie qui dépasse doit représenter la moitié de la longueur de la hampe de l’hameçon environ. Conserver les fibres de faisan en excédent.
4. Fixer avec le fil de montage le fil de cuivre, le laisser en attente, et revenir avec le fil de montage jusqu’au premier tiers de la hampe.
5. Enrouler les fibres de faisan issues des cerques jusqu’au premier tiers de la hampe et les bloquer avec quelques tours de fil de montage. Couper l’excédent.
6. Enrouler le fil de cuivre dans le sens inverse du faisan, et remonter également jusqu’au premier tiers de la hampe. Le bloquer avec le fil de montage et couper l’excédent de cuivre.
7. Prélever de six à huit fibres de queue de faisan et venir les fixer au niveau du premier tiers de la hampe, positionnées vers l’arrière. Les laisser en attente.
Fixer deux ou trois herls de paon pour réaliser le thorax (il possible également d’utiliser un dubbing de lièvre). Procéder à deux ou trois tours pour former un thorax en forme de boule devant l’œillet de l’hameçon. Bloquer le herl de paon avec le fil de montage et couper l’excédent de paon.
9. Rabattre les fibres de queue de faisan vers l’avant, en couvrant la partie supérieure du thorax. Venir bloquer ces fibres juste derrière l’œillet avec deux ou trois tours de fil de montage.
10. Rabattre les fibres vers l’arrière et réaliser à nouveau quelques tours de montage avec le fil olive pour former la tête. Réaliser le nœud final. Couper le fil de montage, les fibres de faisan en excédent et ajouter une goutte de vernis sur le nœud pour solidifer l’ensemble. Nymphe terminée.
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