Mes astuces pour équiper un kayak de pêche

Posez-vous les bonnes questions avant d’équiper un kayak de pêche : comment installer son sondeur ? Quel type de batterie ? Quels portes-cannes ? Quel équipement de sécurité emporter ? Comment stocker ses boites de leurre et son matériel de pêche, installer une ancre…

Le kayak de pêche est l’arme absolue pour le pêcheur : facilité d’approche, possibilité de s’écarter des postes du bord, capacité à embarquer un sondeur, empreinte écologique réduite par rapport à un bateau à moteur, déplacement silencieux, transport sur remorque ou sur la galerie de son véhicule… Reste à choisir son modèle avec attention, et à l’équiper selon des desiderata.

Quels critères pour choisir et équiper un kayak de pêche ?

Même si, sur le papier, il est possible de pêcher depuis pratiquement n’importe quelle embarcation légère, certains kayaks seront plus adaptés que d’autres à la pratique de la pêche : stabilité, possibilité de pêcher debout, porte-cannes, possibilité d’installer un sondeur, etc. La fabricants rivalisent désormais d’ingéniosité pour proposer des kayaks spécialement conçus pour la pêche

Le siège

Les kayaks dédiés à la pêche sont désormais proposés avec des équipements spécifiques. Le siège est généralement proposé de série avec votre kayak de pêche mais certains fabricants proposent des sièges « confort » en option. Outre le confort sur la durée, le siège offre un point de vue et une position élevée très appréciable. 

Les dimensions

Les kayaks de pêche sont généralement assez larges, au point de pouvoir permettre la pêche debout, en eaux calmes. Leur stabilité est réellement impressionnante, et chavirer est extrêmement rare (ce qui n’exclut pas une pratique en toute sécurité). Revers de la médaille, un kayak large est rarement rapide, ce qui peut être un inconvénient lorsqu’on doit affronter les courants ou remonter face au vent. Le « bon » kayak est donc l’affaire d’un compromis, qui répond avant tout aux contraintes de votre pratique. Côté longueur, privilégiez un kayak dépassant les 3,50 m, pour pouvoir pratiquer jusqu’à 2 miles d’un abri (cf réglementation plus bas).

Le poids

Le poids ou la longueur sont également à prendre en compte à l’achat. Une masse de 30 kg est un minimum pour la plupart des modèles, hors équipement complémentaire. Les kayaks de pêche haut de gamme dépassent même les 40 kg, et ce point est important pour appréhender la mise à l’eau, notamment si les conditions d’accès sont difficiles. Si vous disposez d’une remorque pour transporter votre kayak, et que votre mise à l’eau habituelle est bétonnée et bien accessible, le poids n’est pas un problème majeur. En revanche, s’il vous faut à chaque session descendre ou hisser votre kayak sur la galerie de votre véhicule, veillez à choisir une embarcation plus légère.

Pêche au bar en kayak en Bretagne
Pêche au bar en kayak en Bretagne

Pourquoi choisir un kayak à pédales ?

Plusieurs fabricants de kayaks se sont lancés dans la commercialisation de kayaks propulsés par un pédalier. Si, traditionnellement et en termes de sécurité, la pagaie demeure obligatoire, le pédalier offre un avantage majeur pour le pêcheur, celui de conserver les mains libres durant sa session de pêche. Deux grands types de pédaliers sont disponibles :

Le pédalier à pales

Proposé par Hobie Kayaks, ce type de pédalier fonctionne avec un mouvement de va-et-vient et assure une excellente vitesse à votre embarcation. Les pédaliers récents sont même dotés d’une marche arrière (Mirage Drive 180), voire sur les modèles de kayaks hauts de gamme (Pro Angler), d’une direction à 360° permettant des déplacements latéraux (Mirage Drive 360). En outre, le système « kickup » permet aux pales de se rétracter si elles rencontrent un obstacle.

Le pédalier à hélice

Légèrement moins performant en termes de vitesse, ce pédalier rotatif (comme sur un cycle) offre l’avantage d’une marche arrière directe, sans avoir à tirer un levier : il suffit de tourner les jambes dans le sens inverse. Ces kayaks sont proposés par les autres fabricants du marché tels que RTM, Galaxy Kayak, Feelfree ou encore Native Water Craft.

Pales kick-up turbo, sur un pédalier Hobie Kayak Compass Mirage Drive 180
Pales kick-up turbo, sur un pédalier Hobie Kayak Compass Mirage Drive 180

Pêche en kayak : le point sur la règlementation

Tout kayak de longueur inférieure à 3,50 m est considérée comme un « engin de plage« , et à ce titre, limitée en navigation à une distance maximale de 300 mètres du rivage. Un kayak de longueur supérieure à 3,50 mètres est autorisé à évoluer jusqu’à 2 miles nautiques d’un abri, à condition d’embarquer le matériel de sécurité dit « basique spécifique » (Div 240 – Art. 240-2.10).

Le matériel d’armement et de sécurité basique

Le matériel d’armement et de sécurité basique d’un kayak comprend au minimum les éléments suivants :

Soit un équipement individuel de flottabilité (EIF), accessible rapidement et aisément, présentant un niveau de performance d’au moins 50 N de flottabilité ; soit, si elle est portée, une combinaison humide en néoprène ou sèche assurant au minimum une protection du torse et de l’abdomen, une flottabilité positive et une protection thermique. Il est recommandé que toute personne qui navigue en solitaire porte en permanence un EIF présentant un niveau de performance d’au moins 50 N de flottabilité auquel est assujetti une VHF portable.

Un dispositif lumineux. Celui-ci peut-être collectif (il est alors constitué d’une lampe torche étanche ayant une autonomie d’au moins 6 heures) ou individuel (dans ce cas, il doit être étanche et avoir une autonomie d’au moins 6 heures et doit être soit porté soit fixé à l’équipement individuel de flottabilité mis à la disposition de la personne embarquée. Il peut être de type lampe flash, lampe torche ou cyalume.

Un dispositif d’assèchement manuel (écope, seau ou pompe à main) approprié au volume du navire pour les navires non auto-videurs ou ceux qui comportent au moins un espace habitable. Ce dispositif peut être fixe ou mobile.

Un dispositif permettant le remorquage (point d’amarrage et bout de remorquage).

Un moyen de connaître les heures et coefficients de marée du jour et de la zone considérés. Ce document n’est pas requis en Méditerranée.

Une ligne de mouillage appropriée au navire et à la zone de navigation est obligatoire si la masse dépasse les 250 kg. En dehors des eaux territoriales, le pavillon national doit être arboré.

Référence réglementaire : Division 240.

Équiper un kayak de pêche étape par étape

Une fois que vous êtes informé et équipé en termes de sécurité, conformément à la règlementation, il est grand temps d’équiper votre kayak pour la pêche.

Installer des porte-cannes et porte-matériel

Un porte-canne (voire plusieurs) est indispensable pour pratiquer la pêche en kayak. C’est souvent le premier accessoire que l’on monte lorsqu’on commence à équiper un kayak de pêche. Parmi les très nombreux modèles disponibles, choisissez en fonction de vos pratiques. Un simple support de canne, pour pouvoir entreposer sa canne entre deux prises ou lors des transitions, n’aura pas les mêmes contraintes qu’un porte-canne pour pratiquer la traîne. Il existe différentes morphologies, du porte-canne « pistolet » au porte-canne « tube », dotés ou non d’articulations (boule type RAM, engrenages à serrer, encastrés…). Côté fixation, les porte-cannes peuvent être :

fixés sur le pont à l’aide d’une ventouse : moyennement fiable mais qui offre l’intérêt d’être repositionnable et non définitif,
fixés sur le pont à l’aide d’un support à visser : solide et efficace.
fixés sur un rail porte-matériel : pratique mais solidité moyenne
fixés sur un système de barres latérales ou transversales : solide, polyvalent mais plus onéreux.

À noter que de nombreux kayaks rotomoulés proposent à la base deux à quatre porte-cannes « tubes » encastrés dans la structure.

Porte-canne : quelle norme choisir ?

Les portes-cannes sont généralement proposés en deux parties : une base qui est vissée sur le pont, et le porte-canne proprement dit, qui vient s’y connecter. Le connecteur est hélas variable d’un fabricant à l’autre, et un porte-canne Railblaza ne pourra pas se connecter (hélas !) sur un support Scotty et inversement. Il convient donc de dresser un inventaire du matériel que vous souhaitez connecter sur vos supports pour choisir les accessoires adaptés. Ainsi, un même support pourra aussi bien être utilisé pour installer un porte-canne, une perche caméra, une sonde, un mini-downrigger ou encore un support VHF, selon l’utilisation du jour. 

Railblaza : très pratique, le support StarPort en forme d’étoile proposé par Railblaza est décliné sous la forme de porte-cannes, supports téléphone, VHF ou tablette, sondeur, caméra… Le support en lui-même existe en plusieurs versions, à coller, à visser, sur rail, horizontal ou vertical.
RAM Mount : très populaires notamment dans le milieu de la moto, les supports RAM sont basés sur une boule à visser sur le point ou sur un rail, sur laquelle on pourra adapter de nombreux matériels : porte-cannes, sondeurs, tablettes… Différents diamètres de boules existent (de A à D) en fonction du poids à supporter. Moins polyvalents que le support Railblaza (sauf si on emploie un unique diamètre de boule), il se distingue en revanche par sa solidité sur les charges importantes.
Scotty : assez peu employé sous nos contrées, Scotty est pourtant une référence sur le marché outre-Atlantique, notamment pour les pratiques de pêche à la traîne.
Rail Hobie Mirage Compass et platines Railblaza
Rail Hobie Mirage Compass et platines Railblaza
Porte-canne Railblaza Rod Holder II sur support Hobie H-Rail.
Porte-canne Railblaza Rod Holder II sur support Hobie H-Rail.

Installer un échosondeur sur votre kayak

L’installation d’un échosondeur est purement facultative, mais c’est un plus appréciable à plusieurs registres. La plupart des échosondeurs actuels sont doublés de fonctions de cartographie GPS : vous pourrez donc aborder notre navigation sur la carte, anticiper les hauteurs d’eau, les obstacles, la nature de fonds, mais aussi visualiser vos dérives directement sur la carte, et préparer le point de départ de la dérive suivante de manière plus efficace. Le sondeur permet bien évidemment de localiser précisément les lieux où se tient le poisson, et ainsi d’optimiser votre session de pêche.

Positionner votre combiné GPS-sondeur

Le combiné peut être fixé sur la partie latérale ou sur le pont du kayak, par l’intermédiaire des supports proposés par RAM Mount, Railblaza, etc. Ce support comprend une base à visser sur le kayak, ou sur un rail porte-matériel, et une partie amovible fixée sur votre échosondeur. Les câbles d’alimentation et de la sonde peuvent être glissé à l’intérieur de la coque par des passe-cables étanches.

Utilisation d'un écho sondeur sur un kayak de pêche
Utilisation d’un écho sondeur sur un kayak de pêche

Installer la sonde

Certains kayaks (dont le Hobie Compass présenté dans la vidéo) sont dotés d’une trappe spécifique pour la sonde (cache Lowrance Ready chez Hobie, prévu pour une sonde Lowrance HDI sur le Hobie Compass, ou une sonde Lowrance Totalscan ou Active-Imaging sur les Hobie Outback et Pro Angler). Si aucun emplacement n’est prévu pour la sonde, elle peut être disposée en latéral, via un bras spécifique tel que celui proposé par exemple par Railblaza. Ce sera d’ailleurs l’emplacement à privilégier pour les sonde de type Live, afin de pouvoir facilement orienter la direction de détection.

Choisir sa batterie

Une simple batterie au plomb 12Ah type Yuasa suffira pour alimenter votre sonde durant une journée de pêche. On veillera par contre à bien la fixer à l’intérieur du kayak et/ou à l’installer dans une boite étanche. Chez Hobie, un support est proposé pour accueillir ce type de batterie, qui l’on pourra placer à l’intérieur de la trappe. Il existe également des batteries lithium, nettement plus onéreuses, mais également d’une capacité supérieure. Elles tiendront largement la journée de pêche et permettront d’alimenter en outre plusieurs appareils : caméras, téléphone, VHF, vivier… C’est le type de batterie à privilégier pour les installations à forte consommation (moteur électrique, sondeur Live…)

Câblage électrique et connectiques

La cablerie et la connectique du sondeur, comme de toutes les autres installations électriques est installée dans la double-coque. Des passe-cables étanches peuvent être installés pour conserver l’étanchéité de l’ensemble. Plusieurs types de connecteurs rapides sont proposés par différents fabricants. Les connecteurs Anderson sont davantage adaptés aux grosses puissances, de l’ordre de 30 à 60 A. Mais on trouve également des connecteurs étanches de taille plus adaptée à un kayak de mer (voir lien ci-contre). On veillera à protéger l’ensemble du circuit par un fusible de 3 A à 10 A, en fonction du nombre et du type de matériel à alimenter.

Installer des prises électriques complémentaires

Pour brancher des caméras, téléphones, VHF, viviers, il existe des prises à encastrer, soit de type USB, soit de type 12 V allume-cigare. Le branchement de ces prises est réalisé, en face interne, à l’aide de cosses de voiture de 6 mm.

Prises USB et allume-cigare 12 à bord d'un kayak de pêche
Prises USB et allume-cigare 12 à bord d’un kayak de pêche
Prise étanche 12V pour le câblage électrique d'un kayak
Prise étanche 12V pour le câblage électrique d’un kayak

Équiper son kayak de pêche : accastillage et sécurité

Ne lésinez pas sur la sécurité, tant pour vous (gilet, lampe flash, VHF…) que pour votre matériel. En cas de chavirage, une boite de leurre qui coule irrémédiablement saura vous faire regretter de n’y avoir songé plus tôt. Un conseil ? Arrimez systématiquement tout le matériel que vous embarquez. Pour ce faire, vous pouvez installer à divers endroits stratégiques des pontets (inox ou plastique) qui vous permettront de mousquetonner des leashes pour votre pédalier, vos cannes, votre téléphone ou votre VHF, vos boites de leurres. 

Pontet inox de ifxation pour sécuriser son matériel dans le kayak
Pontet inox de ifxation pour sécuriser son matériel dans le kayak

Assurer l’étanchéité des vis à travers la coque du kayak

Pour fixer ses équipements sur la kayak, deux cas de figure existent :

Vous avez accès à l’intérieur de la double coque, auquel cas vous pourrez placer, côté intérieur, une rondelle et un écrou de fixation. Au moment du vissage, une goutte de silicone pourra assurer l’étanchéité de l’ensemble.
Vous n’avez pas accès à la partie interne de la double coque. Pour des équipements peu sollicités, une simple vis suffira à fixer votre matériel et une goutte de silicone assurera l’étanchéité. Mais pour assurer à la fois une meilleure solidité de votre fixation et son étanchéité, il existe des « well nuts » (je n’ai pas trouvé de traduction en français) très pratiques pour réaliser des fixations traversantes (voir images ci-dessous).
Vis étanche kayak de type well nut
Vis étanche kayak de type well nut
Vis étanche kayak de type well nut. Détail du joint interne
Vis étanche kayak de type well nut. Détail du joint interne.

Installer un va-et-vient pour l’ancre

Équiper un kayak de pêche d’une ancre est rarement indispensable ; on utilisera davantage l’ancre flottante, qui offre l’intérêt de ralentir la dérive. Mais dans les deux cas, l’idéal est de réaliser un système de « trolley » va-et-vient, qui permettra de positionner son point d’ancrage à l’avant ou à l’arrière, au choix, tout en conservant la possibilité, à chaque instant, de libérer l’ancre pour des raisons de sécurité. 

Un trolley va-et-vient est constitué de deux pontets de fixations à l’avant et à l’arrière du bateau, sur lesquels on viendra installer une poulie. la cordelette (environ 5 mm) passe dans les deux poulies et les deux brins sont reliés par un anneau inox, dans lequel passera votre ancrage. Deux ou trois pontets intermédiaires sur la ligne haute, sur les flancs du bateau, éviteront que le va-et-vient ne « baîlle ».

Trolley va-et-vient latéral pour ancrer son kayak
Trolley va-et-vient latéral pour ancrer son kayak

Concevoir un système d’ancrage pour kayak

La masse lège du kayak étant très réduite, il est inutile de prévoir une ancre trop lourde (de 1 à 2 kg suffisent généralement). Idéalement, une longueur de chaine de deux à trois mètres complètera la partie basse, pour éviter toute rupture liées à l’abrasion. Le bout (corde) reliant l’ancre et la chaine au kayak sera d’une longueur adaptée à la profondeur d’eau. Prévoir environ trois fois la hauteur d’eau pour la longueur du bout. Si vous prévoyez d’ancrer dans des hauteurs d’eau plus importantes (très utile pour la pêche du corégone), il est possible d’installer un filin intermédiaire, par exemple un dévidoir de plongée. Sur la partie haute de votre filin, installer une bouée est une bonne pratique. Elle signalera à votre entourage que vous êtes ancré, et permettra de maintenir votre bout terminal à flot si jamais vous devez le libérer en cas d’urgence. 

Pour ancrer, une fois l’ancre au fond de l’eau, et le filin ajusté à la profondeur, passez le bout terminal dans l’anneau du va-et-vient, et fixez-le par un nœud de mule ou un mousqueton largable à un support solide de votre kayak (barres, pontet…).

ancre pour kayak
Équiper un kayak de pêche : la réalisation de l’ancre

En partant de l’ancre, une chaine de deux mètres, un dévidoir de plongée de 83 mètres, et 5 mètres de bout, sur lequel est installée une bouée. Un mousqueton à largage rapide est fixé à l’extrémité.

ancre pour kayak
ancre pour kayak
collier rilsan pour une ancre imperdable
collier rilsan pour une ancre imperdable

Transporter son kayak

Il est simple et pratique de transporter son kayak sur le toit de son véhicule, sur des barres de toit. Pour l’installer, lorsque vous êtes seul, l’idéal est de fixer à l’arrière de votre kayak un bloc de mousse ou de polystyrène, pour éviter d’endommager votre gouvernail durant la manœuvre. On lève ensuite l’avant du kayak, que l’on vient placer en appui sur les barres, avant de venir récupérer l’arrière du kayak pour installer l’ensemble sur le toit. Le tout sera fixé par deux sangles à cliquet solides. Il est également possible de transporter son kayak sur remorque dédiée ou à l’intérieur d’un van.

Réaliser un coude à chariot

Votre kayak sera généralement livré avec un chariot, proposé soit par la marque, soit par des constructeurs tiers. Ceux-ci viennent s’emboiter dans des trous prévus à cet effet dans la coque, ou se fixent grâce à des sangles. Le coude à chariot, adapté aux chariots qui s’emboitent, offre l’intérêt de pouvoir remettre le chariot en place lorsqu’on est encore dans l’eau, à la fin de sa session de pêche. On peut ainsi sortir de l’eau immédiatement en arrivant, sans avoir à basculer le kayak (et son précieux chargement) pour venir positionner le chariot à l’arrivée.

Un coude à chariot est un simple tube (de récup) que l’on coudera à l’étau. Son diamètre est légèrement inférieur à celui des tubes du chariot. À mi-hauteur, on percera un trou à la perceuse, avant de venir insérer un « clip à pagaie », qui permettra de fixer le coude à l’intérieur du chariot. Sur la partie supérieure des tubes du chariot, il suffira alors de percer, de chaque côté, un trou de diamètre identique, dans lequel le clip pourra venir se positionner.

Coude à chariot kayak, pour réinstaller les roues en fin de navigation
Coude à chariot kayak, pour réinstaller les roues en fin de navigation
coude à chariot kayak : détail du clip
coude à chariot kayak : détail du clip

Retirer le chariot une fois dans l’eau

En règle générale, n retire le chariot manuellement avant la mise à l’eau, simplement en levant l’arrière du kayak. Toutefois, il peut arriver, dans certaines situations, comme lorsqu’on veut éviter de racler le fond ou que l’on peut embarquer depuis un ponton, que l’on embarque avec les roues encore installées. Il nous faut alors retirer notre chariot avant de naviguer. Pour retirer le chariot :
Placer le coude sur l’un des tubes
Enfoncer le coude jusqu’au fond et faire pivoter l’ensemble d’un demi-tour.
Remonter le coude. Le second bras du chariot est désormais positionné à l’extérieur de l’embarcation.
Installer le coude sur l’autre tube et pousser pour sortir de chariot de l’eau.

Remettre le chariot avant la sortie de l’eau

Pour remettre le chariot, on réalisera l’opération inverse :
Placer le coude sur l’un des tubes
En s’aidant du coude, enfoncer le chariot dans l’eau de manière à ce que le tube libre (= celui sans l’extension du coude) vienne se placer dans le trou sous la coque prévu à cet effet.
Remonter le chariot (grâce à la flottaison des roues). On se retrouve avec un tube libre en place dans la coque, et le second, avec le chariot, positionné juste à l’extérieur de la coque.
Retirer le coude du tube « extérieur » pour venir de repositionner sur le tube qui est en place dans la coque.
Enfoncer le coude jusqu’au fond et faire pivoter l’ensemble d’un demi-tour.
Remonter le coude et veillant à ce que le second tube s’insère bien dans le trou prévu dans la coque du bateau.

Transporter son matériel de pêche

L’un des accessoires les plus populaires de ceux qui souhaitent équiper un kayak de pêche. Les fabricants de kayaks de pêche proposent désormais des « crates » (de l’anglais « crate », cagette, caisse, cageot…) pour transporter des boites de leurres et autres matériels de pêche. Ces caisses sont souvent équipées de porte-cannes supplémentaires, mais aussi de trous de fixations dans lesquels on pourra ajouter des mousquetons ou des cordelettes destinées à recevoir du matériel supplémentaire. 

Ces caisses sont généralement d’une taille adaptée aux boite de leurre type « Plano », ce qui permet d’en optimiser le rangement. Votre caisse devra être fixée solidement sur le kayak, positionnée sur la plage arrière entre les sandows, et sécurisée par plusieurs bouts fixés à demeure sur le kayak, et reliés à la caisse par des mousquetons.

La caisse Flambeau Tuff Krate Premium, adaptée à la pêche en kayak
La caisse Flambeau Tuff Krate Premium, adaptée à la pêche en kayak
La caisse Flambeau Tuff Krate Premium, adaptée à la pêche en kayak
La caisse Flambeau Tuff Krate Premium, adaptée à la pêche en kayak

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